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Ma pratique de psychanalyste :  c'est au 37, Quai de la Seine, 75019, Paris.   Tél. 06 17 86 72 74             
Mail:  manuelperianez1940@gmail.com








Psychanalyste en libéral depuis 1975.
Je suis non-médecin, non-conventionné,
mais je respecte les normes de l'IPA.




Sauf exception, je reçois : les lundis, mercredis et vendredis de 10h00 à 20h00.
Seniors, adultes, ados. Séances en Français, Espagnol, et Néerlandais.
Possibilité de séances téléphoniques par Whatsapp, de préférence après un RV réél. 




Honoraires selon revenus, en 2022 de 50 à 80 € pour des séances de 45 minutes. 


Seulement sur rendez-vous, RV à prendre par téléphone ou par email.              



Présentation Courte



Psychanalyste classique au départ, je reçois depuis 1975 pour des séances de 45 minutes, en Français, Espagnol et Néerlandais. Ma conception de la psychanalyse a un peu évolué : je me considère désormais comme un généraliste de la souffrance psychique, capable de s'adapter à une grande diversité de situations... Je m’explique de tout cela sur ce site web, qui contient également bon nombre d'articles de mon ancienne activité de chercheur en sciences humaines...  
Pour ma présentation détaillée, prenez donc dix minutes pour lire le bref article ci-dessous.


ACCUEIL DU SITE









   

Une psychanalyse ! Ça existe encore, de nos jours ?

TEXTES
EN LIGNE

 
   
( À quoi ça sert? Quelle est la durée des séances? Combien de fois par semaine? Comment se passent les séances? C'est quoi, votre formation? Vous appartenez à quelle école? Pourquoi un divan et un fauteuil? Chez qui aller? Comment supporter un analyste qui ne parle jamais? Quand se termine une analyse? Pourquoi une longue analyse et non pas un traitement plus court?
Et surtout, comment se retrouver dans tout ça? )

   

Voilà quelques-unes des questions que l'on nous pose assez couramment. C'est étonnant le nombre de gens qui de nos jours ne connaissent que des stéréotypes au sujet de la psychanalyse, pourtant vieille de plus d'un siècle !

Et cela me réjouit, dans la mesure où ceux qui en savent le moins ont les meilleures chances de réussir leur psychanalyse, contrairement à ceux qui ont lu de trop nombreux livres et qui auront beaucoup plus de mal, s'étant constitué de nombreuses défenses par l'intellectualisation. Cependant il faut en savoir un minimum. Et je dois donc d'abord tenter de répondre à ces questions aussi légitimes qu'élémentaires. 

Mes réponses risquent d'être un peu trop personnelles, car au delà des règles de base, chaque psychanalyste finit par acquérir son style singulier. Grâce à l'Internet, on peut désormais visiter un choix de sites qui informent efficacement sur la psychanalyse, et je vous en propose ici quelques-uns, s'il s'agit de votre première prise de contact avec cet univers, il est vrai assez déroutant.

Comment choisir son psychanalyste ? Classiquement, pour commencer une analyse, on faisait « ses trois visites » chez trois psychanalystes bien différents... Et on restait chez celui ou celle avec qui on se sent des atomes crochus. Maintenant, avant cette démarche traditionnelle, toujours valable, on peut, grâce à Internet, déjà aller voir de quoi il en retourne sur quelques sites de psychanalyse freudienne (les orientations jungienne, adlérienne, reichienne, etc. étant extrêmement marginales).

  



    Vous pourriez commencer par suivre, malgré sa pub insistante, le très bon guide pour débutants en psychanalyse du site Doctissimo, avec une demi-douzaine d'articles très éclairants (« choisir son analyste », « tout ce que vous aviez voulu savoir... », etc.), et également des courts portraits de certains psychanalystes historiques (dont celui dont je me sens le plus proche, Winnicott).  
   




   
Mes réponses à ces questions...
 
   

Mes réponses sont un peu trop cavalières au goût de certain(e)s... Il existe, bien sûr, des bibliothèques entières au sujet de chacun des points que je parcours ici au galop. Car j'imagine que, quand pour s'orienter on va voir sur le web, on est forcément assez pressé ! Mais je tiens tout d'abord à affirmer, et avec force, le préalable sine qua non que voici : de nos jours on a beaucoup trop oublié que faire une vraie psychanalyse, c'est une aventure personnelle exceptionnelle, qui vaut largement que l'on ne vive que pour ça pendant quelques années : le « retour sur investissement », pour parler comme nos technocrates, sera considérable dans la plupart des cas !

 
   

À quoi ça sert ?

Ceci étant posé, devant une question tellement dans l'utilitarisme productiviste de notre époque que l'inévitable « à quoi ça sert », j'aurais presque envie de dire par boutade qu'heureusement la vraie psychanalyse ne « sert » à rien ! Et qu'elle est donc indispensable... Tout le monde a « des problèmes », et s'en débrouille tant bien que mal. Si vous êtes pris dans des problèmes trop difficiles pour votre gestion habituelle, et surtout s'ils vous semblent, finalement, toujours provenir d'une certaine tournure de votre esprit, vous faites bien de consulter un psy. Pas forcément un psychanalyste, mais un psychothérapeute. Les deux peuvent être la même personne, et une thérapie peut, une fois surmontés les problèmes du début, devenir une analyse. Mais l'analyse proprement dite n'est pas faite pour résoudre des problèmes, mais pour explorer son fonctionnement psychique, lui permettre un épanouissement aussi complet que possible. Freud et Ferenczi éclatèrent de rire, un jour des années 1920, en se rendant compte qu'ils avaient « découvert une méthode pour guérir des gens qui n'ont aucun problème » ! (je cite de mémoire). La boutade reste exacte, et il est évidemment difficile d'en faire comprendre la portée à des gens qui souffrent ! La psychanalyse, pour faire court, s'adresse à des gens qui ont compris que, mis à part les multiples problèmes — parfois dramatiques — de l'existence, c'est bien leur propre fonctionnement psychique qui au départ constitue leur véritable problème, dont découlent en majeure partie tous les autres. Si ce point est acquis, on peut se risquer à avancer qu'une psychanalyse aide, en passant, à résoudre beaucoup de problèmes. Surtout même, bien souvent, les vrais problèmes... dont le patient est loin de se douter. Car ceux dont il est bien obligé d'être conscient, parce qu'ils font douloureusement saillie dans sa réalité, ne sont souvent qu'un symptôme par rapport à ceux que son inconscient lui cache soigneusement depuis toujours (et qui sont, bien souvent, nettement plus sérieux…)

 
   
Pour les questions pratiques, je peux être concret :
 
 
Chez moi, ça coûte selon les revenus du patient et la fréquence des séances. Le ou les entretiens préalables ne seront payants que si le patient décide d'y donner suite et d'entreprendre un traitement. Traditionnellement les rendez-vous ratés sont dûs, sauf cas de force majeure. J'aime bien, par ailleurs, me réserver un quart d'heure entre les séances, et je reçois toutes les heures. Pour une phase de psychothérapie préalable à une éventuelle analyse, une ou deux séances par semaine, parfois moins selon les disponibilités des patients, seront suffisantes. Le nombre de séances hebdomadaires est en revanche crucial pour une vraie analyse. Pour bien faire, il en faudrait trois, ça maintient un bon rythme et l'analyse sera en général plus courte. Donc, une centaine de séances par an, compte tenu des vacances et autres interruptions. De très rares patients parviennent à faire avancer une vraie analyse avec une seule séance, ça reste tout à fait exceptionnel.

La durée de la cure psychanalytique, voilà ce qui effraye le plus. Un ou deux ans, comme chez Freud (mais il vous faisait venir six jours par semaine) ? Cinq ans ? Dix ans ? Trente ou quarante, comme Woody Allen (mais il en a fait un mode de vie !) ? La durée nécessaire pour chacun s'avère très variable. Ce qui compte, c'est de réussir son analyse, son parcours le plus personnel dans ce lieu unique où tout peut être dit parce que la parole n’entraîne aucun acte. Et où d'ailleurs on peut faire un galop d'essai de quelques mois ou un an, évaluer si « ça marche », éventuellement interrompre pour des raisons « de réalité », revenir quelque temps plus tard faire une « tranche », etc.
 
   

Mais d'abord, qui êtes-vous ?

Pour un psychanalyste, se présenter trop en détail va tout à fait à l'encontre de la base même de la technique analytique, qui vise à susciter le phénomène du « transfert ». Dans l'idéal, ceci exige une totale neutralité de l'analyste : quand le patient ne sait absolument rien de son analyste, qui ne dévoile rien de lui ou elle, son inconscient sera fortement enclin à s'en construire une représentation mentale très proche de celle qu'il a gardée de ses parents, de son ressenti (« vécu ») pendant l'enfance. Ses projections sur ce miroir neutre que lui tend l'analyste permettront alors à celui-ci, au cours d'un travail plus ou moins long, de signaler au patient de quelle façon des conflits non résolus de l'enfance continuent à perturber, parfois massivement, son existence quotidienne d'adulte.

Voilà pour l'idéal, impossible à atteindre, de la position orthodoxe. Cette posture de Sphinx mystérieux, aussi séduisante soit-elle, me semble désormais sinon intenable, du moins exagérée. Cela fait 45 ans que j'exerce, et je trouve maintenant assez positif que l'analyste, sans aller jusqu'à raconter sa vie, montre un peu qui il est, par exemple qu'il livre les grands traits factuels de son parcours, quelques affinités et les raisons de son orientation psychanalytique... Sinon, dans le paysage de nos jours devenu confus de la psychanalyse, choisir un analyste dont on ignore absolument tout me paraît constituer un saut dans le vide beaucoup trop angoissant. D'ailleurs, Freud n'avait-il pas ressenti le besoin, dès 1925, de s'éloigner des Sphinx et de publier sa Selbstdarstellung, sa Présentation par lui-même ? Le secret maintenu sur la plupart des réactions affectives, des opinions politiques, sociétales et autres jugements de valeur de l'analyste, suffit, j'en suis persuadé, à préserver pour le transfert un degré efficace de « neutralité bienveillante » (qui reste évidemment absolument nécessaire au plan technique). C'est dans ce sens que j'ai publié sur ce site ma présentation rapide, « ma vie en quelques lignes ». Quelques années plus tard, j'ai répondu à une demande d'interview sur Internet de la part d'un excellent site d'architecture, qui restait sur sa faim avec mes quinze lignes : ce texte se trouve aussi sur mon site. Je ne pense pas, pour les raisons évoquées ci-dessus, souhaitable de me dévoiler davantage, ni ici ni sur les réseaux sociaux (que le sociologue forcément curieux que je suis par ailleurs a évidemment été observer : FaceBook, Linkedin, etc.)

 
   

Est-ce que ça marche ? Et êtes-vous seulement un bon analyste ? C'est quoi, votre formation ?

Bien sûr que ça marche, mais pour que ça marche très bien, il faut une bonne entente patient et analyste. Non pas au plan superficiel du déploiement d'une bonne éducation des deux côtés (il peut y avoir des moments désagréables), mais une entente profonde, une empathie mutuelle, une compréhension de la « situation psychanalytique », c'est à dire une relation dans laquelle la parole du patient est entièrement libre et n'entraîne aucun acte. L'absence d'actes, de conséquences des paroles prononcées, crée cet espace unique se voulant en dehors de la scène sociale, dans lequel peut se déployer une parole associative laissant parfois passer des rejetons de l'inconscient. Il y faut ensuite une bonne motivation du patient, et donc, contrairement à ce que je disais au début, sinon « des problèmes », du moins une souffrance psychique, désormais impossible à dénier, qu'une analyse réussie permettra de dépasser. Il y faut encore, et là ça devient exigeant, une capacité atteinte graduellement à prendre plaisir à sa vie psychique, à ses pensées conscientes, et surtout aux émergences imprévues de l'inconscient dans le discours. La psychanalyse est aussi une pédagogie de la bonne entente avec son inconscient ! Ce sont les conditions pour que s'installe le « processus psychanalytique » : quand celui-ci démarre, c'est gagné, et on s'en rend compte à la « prise de tête » dont il arrive alors que se plaignent, à tort, les patients : quand on ne pense plus qu'à son analyse, nuit et jour, on est vraiment entré en analyse ! Les séances avec l'analyste, qu'il y en ait cinq, trois, ou deux par semaine, ne servent qu'à lancer ce processus qui ensuite se poursuivra le restant de la vie de l'analysant. La psychanalyse dure donc toute la vie ! Oui, c'est ça la durée réelle de l'analyse. Mais les séances avec un analyste, non. On arrête les séances, en accord avec son analyste, lorsque l'on est devenu son propre analyste, un analyste spécialisé dans un seul cas, le sien propre ! Et avec celui-là, on restera en analyse jusqu'à la fin de sa vie, et 24 heures sur 24, mais désormais sans la « prise de tête » : l'analyse sera devenue une seconde nature...

 
   

Alors, au vu des évènements fauteuil-divan de ces dernières 45 années, je peux avancer que selon la qualité de la relation patient-analyste, la dynamique du « couple thérapeutique » s'avère parfois incapable de faire démarrer ce fameux processus (auquel cas je n'hésite pas à proposer d'arrêter), et parfois au contraire ça démarre au quart de tour. La plupart du temps, ça démarre, mais au bout d'un certain temps seulement. C'est la raison pour laquelle je suis devenu partisan de commencer par une phase intensive (le plus de séances possible au début) et de diminuer progressivement l'intensité quand le processus est bien installé. Bref, ça marche la plupart du temps, c'est un peu à la fortune du pot, mais un analyste expérimenté sait éviter les tuiles, en ayant pris suffisamment. C'est donc l'interaction patient-analyste qui s'avérera bonne ou mauvaise, plutôt que l'un ou l'autre des deux acteurs.

 
   

Maintenant, tout en respectant la réserve que je crois nécessaire, je peux répondre brièvement en ce qui concerne ma formation. Le début de ma formation, car ça aussi ça dure toute la vie ! J'ai fait deux psychanalyses, la première de quatre ans, entre 1967 et 1971, avec un membre de la SPP, et une seconde dix ans plus tard entre 1981 et 1989, avec une analyste qui avait quitté la SPP, devenue à ses yeux impossible... Je suis resté chez elle deux fois plus longtemps que la première fois ! J'ai fait ma première supervision avec la SPP, et deux autres avec le 4e Groupe, ainsi que 4 années de "présentation de malades" à l'hôpital Ste Anne à Paris : quasiment toutes les pathologies mentales imaginables ! Depuis les années '70 j'ai participé aux nombreux séminaires et lu une bonne partie des livres qu'il fallait (impossible, désormais de les lire tous ni même simplement de se tenir au courant de ceux qu'il eût fallu lire !) Depuis longtemps, maintenant, je ne suis plus dans des institutions, je leur préfère un certain nombre d'individus intéressants*, que j'ai connu pour certains.

Pourquoi j'ai finalement préféré ne pas adhérer à une école ? Les écoles, séminaires, revues et groupes où j'ai été voir m'ont produit un sentiment de malaise, et quand j'ai lu en 1976 Un destin si funeste de François Roustang, je me suis souvenu de la phrase de Le Corbusier : « toutes les écoles sont mauvaises ! » J'apprécie hautement la dénonciation des travers du milieu psychanalytique par le regretté J.-B. Pontalis dans un de ses derniers écrits : « un véritable bouillon de culture de névroses »...  Le grand public a récemment eu un premier aperçu de ces problèmes avec la diffusion de l'excellente série In Treatment. Mais je suis très loin du personnage de ce psychanalyste-là, bien j'ai apprécié son éloge de l'approche existentielle de Irvin D. Yalom (dont les romans sont par ailleurs excellents!)

 
* Quelque individus intéressants

Serge Tisseron
J.B. Pontalis
François Roustang
Irvin D. Yalom
Léon Chertok
Geneviève Delaisi
Corinne Daubigny



   

Mais tout au long de ce parcours, le rôle de Georges Devereux a été considérable : je l'avais connu en 1967 à l'EPHE, où il enseignait l'ethnopsychanalyse, dont il a été le véritable fondateur. Comme un certain nombre de ses étudiants, je devins son ami plutôt que son disciple (tous ses disciples se sont brouillés avec lui !). Il s'intéressa de près à mon cursus psychanalytique, n’étant pas toujours d’accord avec mes superviseurs, et me guidant dans mes lectures. Il me mit un jour en garde contre l’intellectualisme du milieu psy français : « Ils vont essayer de te faire croire que la psychanalyse est compliquée... Mais Freud est parfaitement clair et simple ! Quand Lacan se met à expliquer Freud, la seule chose que je comprends ce sont les citations de Freud ! » Pourtant les théories ethnopsychanalytiques de Devereux* n'étaient pas moins complexes que celles de Lacan. Jusqu'à peu de temps avant sa mort en 1985, je passai souvent le voir à Antony, et nous discutions de Ferenczi, Winnicott, Searles, et de l'actualité de l'époque (hypercritique, à peu près rien ne trouvait grâce à ses yeux, sauf les indiens Mohave, l'Athènes de Périclès et la Science — dont la révolution freudienne faisait partie à ses yeux. Aux miens aussi.).








* Dans le film Jimmy P., l'acteur Mathieu Amalric parvient à l'incarner de façon hallucinante
   

Et chez Winnicott, justement, je trouvai plus tard cette même idée de la simplicité de la psychanalyse. Il écrit quelque part (il faudra que je retrouve la citation exacte) que la psychanalyse d'adultes, dans son cadre classique, est finalement une technique simple, à la portée des débutants, contrairement aux analyses d'enfants et surtout aux psychothérapies de patients psychotiques et encore plus celles d'adolescents en crise. Les sacro-saintes règles ne sont aux yeux de Winnicott que des garde-fou pour les analystes débutants. Car l'autre grande leçon de Winnicott, héritier de Ferenczi, c'est la souplesse du cadre : la situation, le processus, la théorie psychanalytique même doivent être repensés, adaptés à chaque nouveau patient. C'est là que ça se complique considérablement. Et, disait-il, si on fait alors autre chose que de la psychanalyse, hé bien, on devient un psychanalyste qui fait autre chose que de la psychanalyse, so what ?

 
   

C'est dans ce sens que je dis, en riant, que grâce à un long parcours je suis devenu le meilleur analyste de ma rue : je ne suis ni bon ni mauvais, comme la mère chez Winnicott, je serais goodenough, intraduisible sauf à dire que je sais faire aller... Voilà l'essentiel de mes réponses personnelles. Il y a bien sûr énormément d'autres choses que je n'ai pas abordées.

 
   
 
Ma pratiqr Mathieu Amalric parvient à l'incarner de façon hallucinante Nanni Moretti, dans son film Habemus papam, s'est délicieusement moqué de ceux qui se croient les meilleurs au monde