Méthodologie en sciences humaines, 1969-2010
   

Manuel Periáñez________________________________________manuelperianez1940@gmail.com

 
       

 

_accueil

_publications

_textes en ligne

_liens

   
Sciences humaines : mes orientations méthodologiques (2010)
   
   
   
   
Entre 1969 et 2010, mon approche méthodologique des enquêtes et recherches en sciences humaines a beaucoup plus changé que mes orientations en tant que psychanalyste. Voici les positions sur lesquelles je campe désormais :
   
   

•  L'étude de la subjectivité constitue un des domaines de pleine compétence des sciences humaines : essentiellement la psychologie, la psychosociologie, la psychanalyse, la psychiatrie et l'ethnologie. Les sciences sociales (sociologie, économie, démographie), ainsi que l'éthologie et la linguistique n'y ont qu'assez secondairement accès.
•  Le recueil d'opinions ou d'autres éléments d'appréciation subjective ne constitue pas en soi une étude de la subjectivité, mais seulement une observation de ses effets. Or, des effets d'apparence semblable peuvent avoir des causes multiples, et différentes d'un sujet à l'autre. D'où des limites sérieuses à la méthode classique des sondages, et la nécessité d'acquérir de nombreux éléments d'information sur le contexte dans lequel sont produits ces effets de subjectivité : état d'esprit du sujet, situation socioprofessionnelle et familiale, expériences vécues, etc. Bref, il faudrait, dans l'idéal, savoir aussi exactement que possible qui, vivant quoi et ayant vécu quoi, avance telle ou telle opinion. D'où le recours à des méthodes qualitatives quasiment cliniques, et l'abandon des enquêtes et sondages classiques (utiles, cependant pour délimiter une typologie de cas à interviewer en profondeur).
•  La notion « d'individu moyen », sur laquelle se basent habituellement les recherches comportementalistes perd avec ces considérations qualitatives beaucoup de son sens. Le domaine des significations subjectives attribuées aux percepts est ici central, aussi bien pour la réalité externe que pour le « paysage interne » des élaborations mentales de l'individu. Ces significations, en permanence actives dans les représentations des individus, font intervenir des dimensions hétérogènes : sociales, idéologiques au niveau de la société globale ; plus relationnelles au niveau du groupe de voisinage ; très subjectives, enfin, au niveau individuel où se reflètent des dynamiques de conflits souvent inconscients.

   
   
Lors de mes études en Sorbonne j'ai été impressionné par la lucidité rationaliste de Raymond Aron. Mais, venant de l'architecture, j'ai fait une Maîtrise de sociologie urbaine, et j'ai aussitôt commencé à travailler comme sociologue en 1969. J'ai d'abord réalisé une enquête tout à fait classique auprès de 1500 malades hospitalisés dans les hôpitaux de l'Assistance Publique de Paris ; il s'agissait d'une enquête par questionnaire fermé, dont les résultats étaient exploités grâce à des analyses factorielles des correspondances (AFC). Mon premier travail intéressant a consisté à suivre l'expérience de logements évolutifs à Montereau-Surville, un immeuble évolutif conçu par les architectes Xavier Arsène-Henri et Bernard Schoeller. Il s'agissait d'accompagner 49 familles dans la conception du plan de leur appartement, grâce à un système de cloisons préfabriquées déplaçables à volonté. Ce travail s'avéra déjà beaucoup plus psychologique que sociologique: on pouvait lire les problématiques familiales directement sur le plan de logement qu'elles dessinaient. Et l'architecte, en corrigeant les erreurs souvent graves des familles, intervenait, souvent de façon thérapeutique, dans ces problématiques...
 

 

1971, Les logements à plan adaptable de Montereau-Surville, Laboratoire d'Anthropologie Appliquée, 2 vol.

   
À partir de 1972, je venais de terminer ma première psychanalyse, et j'ai travaillé au sein d'une équipe de psychosociologues de tendance psychanalytique, la CEP dirigée par Jacqueline Palmade. La méthodologie de cette équipe était très raffinée. Des enquêtes qualitatives exploraient systématiquement les principales facettes de la vie des interviewés, avant de passer aux questions-cible de l'enquête : il s'agissait d'entretien dits « focalisés ». Ces entretiens étaient d'ailleurs précédés de planches de tests projectifs inspirés le plus souvent du TAT (Thematic Apperception Test) de Murray. Ces tests projectifs, que nous élaborions nous-mêmes, commençaient toujours par une demi-douzaine de vraies planches du TAT, et se poursuivaient ensuite par des planches que nous concevions dans le même style, mais en rapport plus direct avec l'objet de la recherche.
 

 

   

En 1975, pour une des premières recherches sur les significations du monde sonore, nous avons préféré éviter les images et rester dans le sonore en faisant précéder les entretiens qualitatifs par un test de phrases à compléter, également très classique (G. Devereux, par exemple, l'avait utilisé aux USA pour son « Indien des Plaines »).
L'objectif de cette méthodologie d'inspiration psychanalytique, que je maintiens toujours à l'heure actuelle, était d'acquérir préalablement des données suffisantes concernant la personnalité, le parcours et la vie actuelle des personnes interviewées, afin d'être en mesure de nuancer les opinions que ces personnes émettent concernant le thème de la recherche proprement dit. Il ne s'agit donc plus seulement, comme dans un sondage d'opinion, de connaître l'opinion des personnes, mais de comprendre qui émet quelle opinion, compte tenu de tout l'arrière-plan de son existence : « d'où parlent-ils », ainsi pourrait-on résumer notre préoccupation méthodologique.
Mais cette méthodologie s'avérait extrêmement longue, tant en ce qui concerne les entretiens que l'analyse de leur contenu. Lors d'un rapide travail au sujet de la gêne due au bruit entre pavillons mitoyens, j'en ai essayé une version fortement abrégée, où une douzaine seulement de dimensions élémentaires de l'existence était rapidement évaluée par des échelles en cinq points, résultats ensuite compilés dans un « indice de bien-être potentiel », ou BEP, devenu plus tard l'IQV, « indice de qualité de vie ». Cet indice s'avéra corréler fortement avec l'expression subjective de la gêne, dans toutes les recherches sur le bruit que j'ai mené depuis lors. J'ai constaté avec satisfaction la récente prise de position du prix Nobel Stieglitz en faveur de l'utilisation de tels indicateurs de qualité de vie par comparaison aux piètres performances du classique PNB... Le recueil, la compilation et l'utilisation de cet indice constitue sans doute, depuis vingt ans, la caractéristique la plus marquante de ma méthodologie. La composition des douze champs de cet IQV est la suivante :


 

 

 

a —  le degré d'intégration des origines (parents, roman familial);
Individu
b —  la bonne ou mauvaise situation psychologique et somatique;

c —  la réalisation propre dans le logement actuel.
   

d —  la bonne ou mauvaise entente et perspectives dans le couple;
Famille
e —  la satisfaction/insatisfaction quant à l'évolution des enfants;

f —  l'ambiance familiale étendue (collatéraux, ascendants, belle-famille).
   

g —  le degré de réalisation dans le travail;
Société
h —  le degré de réalisation dans la trajectoire sociale personnelle;

i —  l'attitude envers le changement social et technique en général.
   

j —  le degré de réalisation dans la vie de loisir, la nature;
Environnement
k —  l'intégration à la vie du voisinage ou à l'image du quartier;

l —  l'intégration de l'historicité du quartier et/ou de la ville.
 

1975, Les significations de la gêne attribuée aux bruits dans l'habiter, (avec Fl. Desbons), CEP.

 

 

 

1977, La sensibilité spécifique aux bruits dans les pavillons en bande, CSTB.

   

Les discussions de cette époque concernant la gêne attribuée aux bruits débouchèrent sur une interrogation, de la part d'acousticiens du CSTB-Grenoble, concernant l'interaction du sonore et du visuel. La question posée aux tenants des sciences humaines était de tirer au clair si les habitants d'une grande ville, aux ambiances sonores très variées selon les différents quartiers et les différents parcours urbains, étaient capables ou non, en situation de laboratoire, d'établir de façon significative un lien entre la vue des photos et l'écoute des enregistrements sonores de ces quartiers. Un dispositif fut mis en place : une douzaine de photos munies d'un bouton permettant aux personnes participant à cette enquête de les sélectionner (ou non) lors de l'écoute, en ordre aléatoire, de tous les enregistrements correspondant aux sites urbains de ces photos. Les résultats furent statistiquement significatifs : dans un grand nombre de cas les personnes font le lien entre un paysage sonore et un paysage urbain !

Cette recherche me donna l'idée d'utiliser des bandes dessinées pour tenter d'explorer l'imaginaire sonore, ou le paysage sonore interne. L'idée centrale, contrairement à la précédente, étant ici de demander aux personnes d'imaginer les ambiances sonores accompagnant les diverses situations d'une histoire en bandes dessinées (les bruits choisis par le dessinateur étant préalablement effacés). L'article tiré de cette recherche est en ligne sur ce site : Le paysage sonore interne.

 

1980, Itinéraires et ambiances sonores, CSTB (avec D. Weiller et A. Blanchet

 

 

 

 

1981, Testologie du paysage sonore interne (utilisation de la B.D.), CSTB

   

Plus tard, vers 1984, j'ai élaboré un jeu d'images pour une recherche sur la perception de l'architecture par le grand public : la recherche APM, « architecture, psychanalyse, morphologie » (non encore en ligne). Ce jeu de cartes en 173 images donna des résultats étonnants : des gens sans aucune culture architecturale préalable reconnaissaient la qualité architecturale d'une vingtaine de grands chefs-d'oeuvre de l'histoire de l'architecture moderne, cachés parmi des dizaines d'images de réalisations courantes et banales. D'autres recherches, depuis, ont été étayées par des jeux d'une trentaine d'images.

Quinze ans plus tard, la technique ayant évolué, j'ai pu utiliser un jeu d'images sur CD-ROM comprenant plus de 4000 images, dans une recherche similaire, mais portant cette fois sur le vécu de l'architecture d'habitants de trois grandes villes européennes, Amsterdam, Paris et Venise. Un article en ligne résume cette recherche : la mia archittetura...

 

1985, Le jeu-test APM : Architecture, Psychanalyse, Morphologie, CSTB (avec I. Marghieri, P. Sechet)

 

2005, Désir, plaisir et conventions d’architecture : perceptions à Amsterdam, Paris et Venise, ARIISE, juin, 135p.

Sciences humaines : mes orientations méthodologiques (2010), Entre 1969 et 2010, mon approche méthodologique des enquêtes et recherches en sciences humaines a beaucoup plus changé que mes orientations en tant que psychanalyste. Voici les positions sur lesquelles je campe désormais :, • L'étude de la subjectivité constitue un des domaines de pleine compétence des sciences humaines : essentiellement la psychologie, la psychosociologie, la psychanalyse, la psychiatrie et l'ethnologie. Les sciences sociales (sociologie, économie, démographie), ainsi que l'éthologie et la linguistique n'y ont qu'assez secondairement accès., • Le recueil d'opinions ou d'autres éléments d'appréciation subjective ne constitue pas en soi une étude de la subjectivité, mais seulement une observation de ses effets. Or, des effets d'apparence semblable peuvent avoir des causes multiples, et différentes d'un sujet à l'autre. D'où des limites sérieuses à la méthode classique des sondages, et la nécessité d'acquérir de nombreux éléments d'information sur le contexte dans lequel sont produits ces effets de subjectivité : état d'esprit du sujet, situation socioprofessionnelle et familiale, expériences vécues, etc. Bref, il faudrait, dans l'idéal, savoir aussi exactement que possible qui, vivant quoi et ayant vécu quoi, avance telle ou telle opinion. D'où le recours à des méthodes qualitatives quasiment cliniques, et l'abandon des enquêtes et sondages classiques (utiles, cependant pour délimiter une typologie de cas à interviewer en profondeur)., • La notion « d'individu moyen », sur laquelle se basent habituellement les recherches comportementalistes perd avec ces considérations qualitatives beaucoup de son sens. Le domaine des significations subjectives attribuées aux percepts est ici central, aussi bien pour la réalité externe que pour le « paysage interne » des élaborations mentales de l'individu. Ces significations, en permanence actives dans les représentations des individus, font intervenir des dimensions hétérogènes : sociales, idéologiques au niveau de la société globale ; plus relationnelles au niveau du groupe de voisinage ; très subjectives, enfin, au niveau individuel où se reflètent des dynamiques de conflits souvent inconscients., Lors de mes études en Sorbonne j'ai été impressionné par la lucidité rationaliste de Raymond Aron. Mais, venant de l'architecture, j'ai fait une Maîtrise de sociologie urbaine, et j'ai aussitôt commencé à travailler comme sociologue en 1969. J'ai d'abord réalisé une enquête tout à fait classique auprès de 1500 malades hospitalisés dans les hôpitaux de l'Assistance Publique de Paris ; il s'agissait d'une enquête par questionnaire fermé, dont les résultats étaient exploités grâce à des analyses factorielles des correspondances (AFC). Mon premier travail intéressant a consisté à suivre l'expérience de logements évolutifs à Montereau-Surville, un immeuble évolutif conçu par les architectes Xavier Arsène-Henri et Bernard Schoeller. Il s'agissait d'accompagner 49 familles dans la conception du plan de leur appartement, grâce à un système de cloisons préfabriquées déplaçables à volonté. Ce travail s'avéra déjà beaucoup plus psychologique que sociologique: on pouvait lire les problématiques familiales directement sur le plan de logement qu'elles dessinaient. Et l'architecte, en corrigeant les erreurs souvent graves des familles, intervenait, souvent de façon thérapeutique, dans ces problématiques..., À partir de 1972, je venais de terminer ma première psychanalyse, et j'ai travaillé au sein d'une équipe de psychosociologues de tendance psychanalytique, la CEP dirigée par Jacqueline Palmade. La méthodologie de cette équipe était très raffinée. Des enquêtes qualitatives exploraient systématiquement les principales facettes de la vie des interviewés, avant de passer aux questions-cible de l'enquête : il s'agissait d'entretien dits « focalisés ». Ces entretiens étaient d'ailleurs précédés de planches de tests projectifs inspirés le plus souvent du TAT (Thematic Apperception Test) de Murray. Ces tests projectifs, que nous élaborions nous-mêmes, commençaient toujours par une demi-douzaine de vraies planches du TAT, et se poursuivaient ensuite par des planches que nous concevions dans le même style, mais en rapport plus direct avec l'objet de la recherche., En 1975, pour une des premières recherches sur les significations du monde sonore, nous avons préféré éviter les images et rester dans le sonore en faisant précéder les entretiens qualitatifs par un test de phrases à compléter, également très classique (G. Devereux, par exemple, l'avait utilisé aux USA pour son « Indien des Plaines »)., L'objectif de cette méthodologie d'inspiration psychanalytique, que je maintiens toujours à l'heure actuelle, était d'acquérir préalablement des données suffisantes concernant la personnalité, le parcours et la vie actuelle des personnes interviewées, afin d'être en mesure de nuancer les opinions que ces personnes émettent concernant le thème de la recherche proprement dit. Il ne s'agit donc plus seulement, comme dans un sondage d'opinion, de connaître l'opinion des personnes, mais de comprendre qui émet quelle opinion, compte tenu de tout l'arrière-plan de son existence : « d'où parlent-ils », ainsi pourrait-on résumer notre préoccupation méthodologique., Mais cette méthodologie s'avérait extrêmement longue, tant en ce qui concerne les entretiens que l'analyse de leur contenu. Lors d'un rapide travail au sujet de la gêne due au bruit entre pavillons mitoyens, j'en ai essayé une version fortement abrégée, où une douzaine seulement de dimensions élémentaires de l'existence était rapidement évaluée par des échelles en cinq points, résultats ensuite compilés dans un « indice de bien-être potentiel », ou BEP, devenu plus tard l'IQV, « indice de qualité de vie ». Cet indice s'avéra corréler fortement avec l'expression subjective de la gêne, dans toutes les recherches sur le bruit que j'ai mené depuis lors. J'ai constaté avec satisfaction la récente prise de position du prix Nobel Stieglitz en faveur de l'utilisation de tels indicateurs de qualité de vie par comparaison aux piètres performances du classique PNB... Le recueil, la compilation et l'utilisation de cet indice constitue sans doute, depuis vingt ans, la caractéristique la plus marquante de ma méthodologie. La composition des douze champs de cet IQV est la suivante,, a — le degré d'intégration des origines (parents, roman familial), b — la bonne ou mauvaise situation psychologique et somatique; c — la réalisation propre dans le logement actuel, d — la bonne ou mauvaise entente et perspectives dans le couple; e — la satisfaction/insatisfaction quant à l'évolution des enfants; f — l'ambiance familiale étendue (collatéraux, ascendants, belle-famille), g — le degré de réalisation dans le travail; h — le degré de réalisation dans la trajectoire sociale personnelle, i — l'attitude envers le changement social et technique en général, j — le degré de réalisation dans la vie de loisir, la nature, k — l'intégration à la vie du voisinage ou à l'image du quartier; l — l'intégration de l'historicité du quartier et/ou de la ville, Les discussions de cette époque concernant la gêne attribuée aux bruits débouchèrent sur une interrogation, de la part d'acousticiens du CSTB-Grenoble, concernant l'interaction du sonore et du visuel. La question posée aux tenants des sciences humaines était de tirer au clair si les habitants d'une grande ville, aux ambiances sonores très variées selon les différents quartiers et les différents parcours urbains, étaient capables ou non, en situation de laboratoire, d'établir de façon significative un lien entre la vue des photos et l'écoute des enregistrements sonores de ces quartiers. Un dispositif fut mis en place : une douzaine de photos munies d'un bouton permettant aux personnes participant à cette enquête de les sélectionner (ou non) lors de l'écoute, en ordre aléatoire, de tous les enregistrements correspondant aux sites urbains de ces photos. Les résultats furent statistiquement significatifs : dans un grand nombre de cas les personnes font le lien entre un paysage sonore et un paysage urbain !, Cette recherche me donna l'idée d'utiliser des bandes dessinées pour tenter d'explorer l'imaginaire sonore, ou le paysage sonore interne. L'idée centrale, contrairement à la précédente, étant ici de demander aux personnes d'imaginer les ambiances sonores accompagnant les diverses situations d'une histoire en bandes dessinées (les bruits choisis par le dessinateur étant préalablement effacés). L'article tiré de cette recherche est en ligne sur ce site : Le paysage sonore interne., Plus tard, vers 1984, j'ai élaboré un jeu d'images pour une recherche sur la perception de l'architecture par le grand public : la recherche APM, « architecture, psychanalyse, morphologie » (non encore en ligne). Ce jeu de cartes en 173 images donna des résultats étonnants : des gens sans aucune culture architecturale préalable reconnaissaient la qualité architecturale d'une vingtaine de grands chefs-d'oeuvre de l'histoire de l'architecture moderne, cachés parmi des dizaines d'images de réalisations courantes et banales. D'autres recherches, depuis, ont été étayées par des jeux d'une trentaine d'images. , Quinze ans plus tard, la technique ayant évolué, j'ai pu utiliser un jeu d'images sur CD-ROM comprenant plus de 4000 images, dans une recherche similaire, mais portant cette fois sur le vécu de l'architecture d'habitants de trois grandes villes européennes, Amsterdam, Paris et Venise. Un article en ligne résume cette recherche : la mia archittetura..., 1971, Les logements à plan adaptable de Montereau-Surville, Laboratoire d'Anthropologie Appliquée, 2 vol., 1975, Les significations de la gêne attribuée aux bruits dans l'habiter, (avec Fl. Desbons), CEP, 1977, La sensibilité spécifique aux bruits dans les pavillons en bande, CSTB, 1980, Itinéraires et ambiances sonores, CSTB (avec D. Weiller et A. Blanchet, 1981, Testologie du paysage sonore interne (utilisation de la B.D.), CSTB, 1985, Le jeu-test APM : Architecture, Psychanalyse, Morphologie, CSTB (avec I. Marghieri, P. Sechet), 2005, Désir, plaisir et conventions d’architecture : perceptions à Amsterdam, Paris et Venise, ARIISE, juin, 135p., ,